La parole aux Châtenaisiens

Publié le par Rédacteur

undefinedSamedi 9 février : le beau temps est là, même si la température reste fraîche, pour cette journée de « La parole citoyenne ».

Poursuivant la méthode engagée depuis plusieurs semaines, Michèle Canet et l’ensemble des candidats de la liste « Ensemble pour une ville citoyenne et solidaire » ont donné rendez-vous aux Châtenaisiens dans 8 points rencontre avec la possibilité de déposer dans des urnes leurs remarques et suggestions.

Ce fut l’occasion de nombreuses et riches rencontres avec nos concitoyens autour d’un verre de jus de fruit, parfois sur fond musical. Les candidats ont pu ainsi confronter leurs propositions aux attentes de la population, les expliquer, recueillir des suggestions intéressantes.

De ces échanges, et des avis mis par écrit, il ressort quelques grandes préoccupations :

 - L'attente d’un projet d’urbanisme mieux concerté qui protège notre environnement, respecte l’habitat ancien et qui ne cherche pas à densifier à tout prix. Un Châtenaisien laisse ce message : « L’aspect de la ville devient atypique avec toutes ces constructions ». Une préoccupation particulière s’exprime sur les projets de la municipalité dans le quartier de Malabry.
- L'attente de commerces de proximité qui répondent aux besoins de la population et d’un plus grand dynamisme économique pour créer des emplois.
- L'envie d’avoir une ville plus animée, avec les manifestations festives dans tous les quartiers, des lieux de convivialité pour toutes les catégories de population.
- Beaucoup regrette aussi que la municipalité actuelle n’ait rien fait pour mieux unifier la ville qui est, disent-ils, « trop cloisonnée ».
- D'autres préoccupations sont exprimées : le manque d’entretien, dans certains quartiers, des trottoirs, le stockage des poubelles sous les fenêtres des locataires de la Cité jardin, les problèmes de circulation, des transports en commun mal adaptés, le manque de crèche, la fermeture du centre de santé, etc…
- Enfin beaucoup évoque aussi la situation politique nationale, y compris nombreux sont ceux qui manifestent leur déception alors qu’ils attendaient une autre politique du gouvernement élu en mai/juin dernier : les problèmes de pouvoir d’achat, de logements, les franchises médicales sont régulièrement évoqués. Certains évoquent aussi leur espoir de voir les forces de progrès plus unies face à une politique qui creuse les inégalités entre une minorité qui a profité des « cadeaux » fiscaux du gouvernement et le plus grand nombre de nos concitoyens dont les conditions de vie se dégradent.
 
Cette journée de rencontre est une illustration de ce que sera la démocratie participative que mettra en œuvre une nouvelle équipe municipale dès mars prochain. Dialoguer, vous écouter, confronter projets et attentes pour mieux décider dans l’intérêt de tous.

Cette conception de la démocratie est, évidemment, à l’opposé de celle pratiquée aujourd’hui. Elle est même incompréhensible pour certains, sans doute « mandatés » par la majorité, qui ont fait part de leur critique avec ironie et mépris. Mais la logique de la démocratie participative, c’est aussi de répondre à ces remarques :
 
- la droite est incapable de comprendre que partout, aujourd’hui, les citoyens attendent d’être non seulement informés, non seulement consultés mais associés aux choix politiques qui les concernent directement. L’époque où l’on se contente de voter une fois tous les 5 ou 6 ans et de laisser les élus décider sans contrôle, est terminée. La démocratie participative ce n’est pas ne pas avoir d’idées mais c’est considérer que chaque citoyen est aussi « visionnaire » de sa vie quotidienne. Avant de décider, les élus doivent savoir écouter.
- Non, nous ne disons pas que le pôle culturel est « trop grand », mais que son coût a été mal maîtrisé (deux fois plus cher que ce qui était prévu à l’origine) et, surtout, qu’il n’y a derrière aucun projet culturel. Il ne suffit pas seulement de construire des équipements mais de définir des projets pour les faire vivre.
- S’il n’est pas question de mettre en cause la liberté, il n’en reste pas moins qu’une municipalité a la possibilité d’agir dans le domaine du commerce. Il faut savoir que la loi évolue dans ce domaine, que certains élus savent faire preuve de volontarisme, comme le Maire de Nantes qui vient de passer une charte avec les autorités bancaires et la Chambre de Commerce et d’Industrie pour limiter la trop grande concentration bancaire en Centre ville. Il y a donc aujourd’hui des moyens d’orienter le développement commercial, ce que notre municipalité actuelle se refuse d’utiliser. De même, n’est-ce pas de la responsabilité d’un maire que de négocier avec l’Etat, en l’occurrence La Poste, des locaux en accord avec la taille de sa ville.
- Enfin, n’en déplaisent à ceux qui l’espéraient, Nicolas Tardieu, ancien secrétaire de notre section, a clairement apporté son soutien à Michèle Canet et à la liste qu’elle conduit. Chacun peut le constater dans le message de soutien que l’on trouve sur notre site.

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