Ce qu'ont dit les châtenaisiens lors du débat "Education, vie scolaire et petite enfance"

Publié le par Rédacteur

undefinedLors du débat participatif "Education, vie scolaire et petite enfance", les châtenaisiens se sont exprimés sur leur ressenti de la situation de notre ville, sur leurs craintes et leurs désirs et bien sûr sur leurs idées. En voici le compte-rendu.

- Pas de crèches le samedi (commerçants, personnel hospitalier…).

- Médiathèque, bibliothèque : les horaires sont aménagés en fonction du personnel et non des citoyens.
Réponse : le personnel a besoin de re-motivation et si nécessaire de plus de formation avec un projet solide; il ne faut pas mettre en cause le  personnel communal.

- Cantine : pour beaucoup d’enfant c’est au moins un repas équilibré par jour (avec fruits et légumes). Ce n’est pas seulement être devant une assiette mais c’est un moment convivial. Concernant le bio à la cantine qui coûterait cher, il faut plutôt un repas équilibré.

- Il faut plus d’équipements proches du citoyen.

- Mixité sociale : on va vers des écoles et des collèges qui deviennent des ghettos. On a une population déjà défavorisée dès la 6ème. Le collège Masarik devient un vrai ghetto. Proposition : une municipalité peut donner une impulsion pour favoriser le dialogue entre les différents établissements privés et publics des environ. Personne n’est satisfait de la situation actuelle. Aujourd’hui la répartition des élèves est par classe sociale et non sur un projet pédagogique.
Réponse : dans les collèges, c’est le département qui a le dernier mot mais les écoles dépendent de la ville. Une concertation est possible, il y a un dialogue entre Vinci et Masarik, à Brossolette on parle peu. La carte scolaire va être bientôt un débat. A Vinci et Masarik, les choses se sont améliorés, on  a souvent des idées toutes faites sur les établissements.

- Il y a effectivement des témoignages positifs sur Vinci, il faut le faire savoir et rassurer les parents en permanence.

- Brossolette va exploser, il faut envoyer des élèves à Masarik. C’est un projet politique, sur la carte scolaire les débats sont inquiétants. La municipalité actuelle n’est pas chaude pour envoyer des enfants de Masarik dans le cadre des jumelages.

- A la maternelle la scolarisation dès 2 ans est bonne, elle peut diminuer les écarts sociaux.
Réponse : il y a une réflexion à entreprendre avec les parents, enseignants et associations.

- Concernant les moyens accordés à la petite enfance, on a vidé la caisse des écoles, ce point va devenir prioritaire. On est dans une situation de blocage de la dynamique de l’enfance.

- Il faut faire sentir au personnel des Centres de loisirs de ne pas vivre en vase clos ; il faut les faire sortir vers le Rex, théâtre, conservatoire…

- Témoignage d’une adolescente présente : « dans le privé, je me suis ennuyée, à Vinci mon frère s’est épanoui ».

- Il y a une terrible solitude de l’école et des enseignants. Il faut rompre cette solitude, on a besoin de revisiter les écoles. L’épanouissement est un ensemble; le temps libre ne doit pas être dissocié de l’école.

- Pour les LEO qui accueille la tranche d’âge de 7 à 25 ans, ce n’est pas possible.

- Les enseignants se sentent très seuls, les parents sont fatigués, en désarroi ! Il faut peut-être faire des projets ensemble, cela pourra changer les choses.

- Il faudrait plus d’adultes là où il y a des enfants.

- Y-a-t-il ou pas une violence à Masarik et Vinci ?
Réponse : Je suis élève de Vinci, il n’y a pas de violence particulière. Sa mère : mes 3 enfants ont été à Vinci,  on n’a jamais eu de problèmes ! Il faut le faire savoir.

- L’échec scolaire est une violence à laquelle les élèves répondent par la violence.

- Sur le sujet de l’égalité des chances, elle n’existe pas, les inégalités se creusent. Je voudrais aller jusqu’au « devenir social » donc au-delà du scolaire. Pour s’en sortir, il y a des choses que l’on ne peut apprendre à l’école; je pense à une « maison des solidarités » qui seraient  un espace des codes sociaux transmis par les anciens.

- Beaucoup d’élèves ne sont à égalité à la maison, il faut développer l’accès à la bibliothèque, aux classes transplantées, avec l’avis des parents via les caisses des écoles et en revoyant les quotients familiaux  sur les basses tranches.

- On peut développer le demande de réussite éducative massive en favorisant les rencontres avec les bénévoles pour apprendre ce qui est différent de soi ; ce n’est pas le cas dans les LEO où l’encadrement a les mêmes profils sociaux. On ne peut apprendre que par des gens nouveaux par rapport à soi.

- Il faut que les personnes d’un quartier rencontrent des personnes d’autres quartiers.

- Cela ressemble à la façon de penser en  Afrique. Ici, mon père, ma mère c’est tout ; en Afrique c’est tous !  L’éducation doit être au niveau nucléaire, en inter-famille.

- « Tous les parents sont les parents de tous les enfants ! »

- Ne serait-ce pas le rôle d’une municipalité d’ouvrir au niveau européen via les jumelages ?

- Importance des études en primaire, en 2008/20099 vraisemblablement la semaine de 4 jours et les enseignants devront donner 3h par semaine :1h entre enseignants et 2h peut-être pour le soutien scolaire.
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