Paul Verhée

Publié le par Rédacteur

undefinedJeune professeur des écoles âgé de 27 ans, je suis chatenaisien depuis bientôt trois ans. Verrièrois auparavant, j’ai toujours connu, fréquenté et aimé cette ville voisine qu’est Châtenay-Malabry pour la vie de ses quartiers et sa richesse culturelle, situation que Tito nous rappelait si bien à l’époque à travers ses albums de Tendre Banlieue.
Les années ont passé et la ville s’est modifiée, progressivement, dans un sens qui ne m’apparaissait pas toujours très heureux.

Mon emménagement dans le quartier des Vaux-Germain a malheureusement confirmé ce qui n’était jusqu’alors qu’un ressenti : le démantèlement progressif des structures qui faisaient le charme et l’attrait de cette ville. Que penser en effet de la disparition des commerces et des services de proximité ou encore de cette pression foncière en constante augmentation qui segmente petit à petit les quartiers et par voie de conséquence leurs habitants, mettant ainsi à mal une mixité sociale existante jusqu’alors. La retrouver au sein de nos quartiers doit être une priorité. Il nous faut donc agir collectivement, et ce, dès la petite enfance pour favoriser le vivre ensemble, source intarissable d’épanouissement pour les nouvelles générations et par voie de conséquence pour le devenir et le développement harmonieux de notre commune.

L’évolution actuelle de Châtenay-Malabry peut parfois paraître incohérente : elle me semble plutôt savamment orchestrée. Une telle volonté n’est pas sans conséquences dans le bon fonctionnement et la marche en avant de notre ville. En effet, privilégier la construction de logements de standing non accessibles à tous, ne pas développer les commerces de proximité ni favoriser l’implantation d’entreprises nouvelles, c’est rejeter à terme une grande partie de la population, notamment les jeunes, qui souhaiterait pourtant y rester ou s’y installer ; c’est donc dévier progressivement vers une ville dortoir uniforme sans vie et donc sans avenir.

Que voulons-nous ? S’inscrire dans la continuité de la politique municipale actuelle, source de fractures sociales, ou tout mettre en œuvre de manière concertée pour défendre la diversité et redonner vie aux quartiers en pérennisant les structures existantes (LEO) et en en amplifiant la portée ? 

Michèle Canet défend avec conviction cette deuxième option. C’est pourquoi j’ai souhaité la rejoindre sur cette liste pour participer à ce renouveau citoyen, source d’ardeurs nouvelles pour notre ville, pour nous.

Paul Verhée

Publié dans Les candidats

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